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Hommage à Joël Darmagnac (1956-2021)

En novembre 2021, un grand Monsieur dans le domaine de l'histoire des transports urbains et ferroviaires disparaissait : Joël Darmagnac. Né à Poitiers (Vienne) le 31 janvier 1956, il est décédé au Togo le 17 novembre 2021 à l'âge de 65 ans. Vers 2018 il fut victime d'une attaque qui lui provoqua une paralysie partielle au niveau d'un bras ( le droit me semble-t-il) et une élocution difficile. On n'ose imaginer combien les dernières années de sa vie furent difficiles.

Joël Darmagnac était un grand passionné et avait la réputation non usurpée d'être une véritable encyclopédie. Il était certes très pointu dans l'histoire des réseaux, des matériels des transports urbains mais aussi dans le domaine ferroviaire. On dit de lui qu'il était la bible des chemins de fer du Midi. Il y ajoutait d'autres passions notamment pour le recensement des sanctuaires qui portaient le nom de Notre Dame-de-Lorette ainsi que les sanctuaires du Sévéragais ( région située autour de Sévérac-Le-Château). Il en étudia environ 160.

Il aimait à dire que c'était peu de choses par rapport aux environ 120 000 sanctuaires présents en France et qui nécessiteraient à un homme seul, au moins 400 ans pour dresser une fiche descriptive pour chacun d'entre eux.

Il était particulièrement attaché à cette région de l'Aveyron où il a passé sa retraite, à côté de Sévérac-Le-Château. Il habitait depuis 1978 dans une ancienne petite gare, la "halte" d'Engayresque sur la ligne SNCF Béziers-Neussargues. Jusqu'en septembre 1988, les trains omnibus y marquaient encore un arrêt. La halte d'Engayresque marquait la fin de la rampe la plus dure de la ligne des Causses, celle qui, en venant du sud, grimpait depuis Aguessac en rampe de 33 pour mille sur 15 km. Inutile de dire que pour Joël l'ancien cheminot, c'était l'endroit idéal pour couler une retraite paisible au milieu de ses chats et de ses archives.

Par ses amis du groupe Facebook de la Ligne Béziers-Neussargues et notamment par Émile Cabirou (Sauvegarde du patrimoine ferroviaire sévéragais) , on apprend que depuis 2 ou 3 ans, Joël Darmagnac avait un seul but, celui de rejoindre sa compagne en Afrique et c'est cela qui le faisait tenir et avancer dans la vie.

Malgré un état de santé qui se dégradait rapidement (suite à une attaque comme on peut le lire plus haut), au printemps 2021 avec un courage énorme, il prit le train en gare de Sévérac-le-Château direction Paris puis l'avion pour Lomé, la capitale du Togo pour réaliser son rêve. C'est là-bas en Afrique avec sa compagne qu'il passera ses derniers jours, il y est mort et y repose désormais  pour toujours.

 

Photo Le Midi Libre - Joël Darmagnac en septembre 2010 posant devant une de ses fiches sur le sanctuaire ND de Lorette à Sévérac-Le-Château. Avec son béret, sa grande barbe blanche et son air de vieux sage, Joël Darmagnac était un peu l'ermite d'Engayresque.

Carrière :

 Après ses études il intégre la SNCF tout d'abord à un poste modeste ( factotum c'est-à-dire un peu l'homme à tout faire dans les bureaux) , il deviendra aiguilleur puis intégrera la Direction des études en 1983. Il passera l'examen de conducteur de manoeuvres et se trouvera en poste à Cerbère (Pyrénées Orientales) en 1990. Il finira comme documentaliste et archiviste à la Direction des études de la SNCF et prendra sa retraite en 2005 mais continuera de voyager, en Pologne, en Russie, en Afrique…

Passionné de photos, il participera à de nombreuses expositions avec le club des cheminots de Sévérac-Le-Château. Il collabora à des ouvrages spécialisés dans l'histoire des chemins de fer notamment pour dresser les plans de voies. Il faut savoir que Joël Darmagnac avait un très grand talent de dessinateur et de cartographe. Le papier calque et le stylo à encre de Chine n'avaient pas de secrets pour lui. Il préférait utiliser le stylo à encre de chine de la marque Mars ( Staedtler) plutôt que le fameux Rotring car ce dernier avait tendance à se boucher rapidement s'il n'était pas utilisé très régulièrement. Ayant utilisé moi-même cette marque, je confirme ce défaut.

Calligraphe et cartographe émérite:

Il avait un don remarquable pour l'écriture calligraphiée, toutes ses fiches, ses projets d'articles, ses tableaux étaient écrits manuellement et ils étaient d'une lisibilté parfaite. Il y avait bien sûr une explication majeure à cela : Joël Darmagnac n'utilisait pas l'informatique, ne possédait pas d'ordinateur et donc n'avait Ni Word, ni Excel, ni boîte mails ni  Internet pour écrire des textes, faire des tableaux, communiquer, échanger des documents ou trouver des renseignements ailleurs que dans les livres, les revues et les archives. Joël Darmagnac était un homme qui adorait les vieux papiers, il adorait fouiner dans les archives ( c'était d'ailleurs son métier).

Cependant, il lui arrivait de consulter Internet dans des cyber-cafés et c'est ainsi qu'il avait pu découvrir mon site web avec les pages consacrées aux trolleybus dans lesquelles je le citais souvent comme référence. Il avait été ravi de découvrir un site qui parlait des trolleybus français et de l'emblématique constructeur Vétra.

Voici ce qu'il m'écrivait concernant l'informatique et Internet en particulier : "Certes l'informatique en général et les "courriels" en particulier, nous éblouissent par leur rapidité ainsi que par l'augmentation de la "quantité" d'informations échangées mais leur "qualité" suit-elle la même courbe ?...

"Quant à ma calligraphie, soyez assuré qu'elle ne procède d'aucune recette secrète : simplement avec du temps et de l'entraînement, on arrive à tout ! La cartographie depuis 35 ans est mon école; le souci de la lisibilité fait le reste. "

Voir ci-dessous un exemple de tableau calligraphié : l'inventaire des trolleybus ER 100 et PER 180

Extrait du tableau d'inventaire des ER 100 et PER 180 ( cliquer pour voir le tableau entier)

Le seul moyen d'échanger avec lui était soit le téléphone portable ( car il n'avait pas de ligne fixe) soit le courrier postal, c'est ce dernier moyen que j'avais choisi à partir de 2011 pour lui poser quelques questions notamment au sujet des trolleybus. Il m'avait alors envoyé tout un dossier avec illustrations photos et dessins traitant du trolleybus Vétra CS 60 N°1, le prototype.

Pourquoi la barbe ?

"Aucune recherche esthétique du côté de ma barbe ! Dès qu'elle apparut, je décrétai "rasoir" le fait de s'en occuper mais nullement "barbant" de laisser faire ! Je lui applique le principe que les paysans adoptent pour la neige- "Celui qui l'a mise, l'enlèvera "...le moment venu ! " et je ne lui accorde que les cinq secondes-chrono de son coup de peigne matinal. "

Il avait beaucoup d'humour et aimait bien jouer avec les mots et les phrases, il aimait d'ailleurs pratiquer des exercices selon les méthodes de l'Oulipo.

Publications :

Concernant ses débuts comme rédacteur dans ce magazine, il me disait : "Ce qui m'a intéressé dans Charge Utile, outre la qualité de l'impression c'est que cette revue tire à 30 000 exemplaires et touche donc un très large public d'amateurs de véhicules utilitaires anciens."

Articles parus dans Charge Utile Magazine : N° 80 août 1999 : Les transports urbains de Poitiers - N°87 de mars 2000 : Les tout premiers trolleybus Vétra - N°  91 de juin 2000 : Les premiers trolleybus Vétra à caisse-poutre - N° 97 de janvier 2001  : Les trolleybus Berliet ER 100 et Renault PER 180 - N° 102  de juin 2001 : Les premiers trolleybus Vétra de grande série -

Étude publiée en 2003 : "L'automobile et la loi à l'aube du XXème siècle", déposée au Centre d'archives et de documentation de la Fondation Berliet, lettre N°106 de la fondation de l'automobile Marius Berliet.

juillet 2003 : "Les 100 ans de l'immatriculation automobile", (une histoire qui débuta le 10 mars 1899) , cette étude a paru également dans la revue Automobilia N°62 de mai-juin 2003 ( pour mémoire, le dernier numéro d'Automobilia parut en mai 2011).

"Poitiers trolleybuses": article paru dans Trolleybus magazine (publication en anglais), volume 51, N° 321 de mai-juin 2015, pages 72 à 76.

Joël Darmagnac collabora également de manière ponctuelle à La Vie du Rail, les éditions de la Régordane ainsi que les éditions du Cabri, notamment pour les éléments de cartographie.

"Histoire des tramways, omnibus, trolleybus et autobus à Bordeaux " par Hervé L'Host, Guy Trécolle, Richard Verger avec les contributions de Joël Darmagnac, Dominique Rolland, Jean-Pierre Vergez-Larrouy aux éditions du Cabri, publié en 2000.

Projet de livre : Un atlas des trolleybus français dans le monde, voir le plan ci-dessous : c'était le projet pharaonique de Joël Darmagnac démarré vers 1999 et qui ne vit hélas jamais le jour, supplanté définitivement par l'ouvrage de Georges Muller : "Les Trolleybus Français en France et dans le monde de 1900 à 2016 ".

Il se présentait comme un vade mecum  à l'usage des chercheurs et des amateurs.

Extrait du plan du livre sur les trolleybus français dans le monde  ( cliquer pour voir la page entière)

 

Georges Muller versus Joël Darmagnac : une antipathie caractérielle :

A part le fait d'être animés par la même passion pour les trolleybus, les deux hommes n'ont jamais pu travailler ensemble sur ce projet de "bible" des trolleybus français. Compte-tenu des immenses connaissances et des archives possédées par chacun des protagonistes, tout était en théorie réuni pour déboucher sur une oeuvre commune...et bien non ! Cela eût été trop beau !

Le monde des "spécialistes" est ainsi fait que vous en placez cinq dans une pièce pour discuter sur des sujets techniques ou historiques et au bout d'une demi-heure, au mieux ils se hurlent dessus, au pire ils s'insultent et finissent par en venir aux mains, le tout pour des sujets aussi majeurs qu'une date de sortie d'un véhicule ou qu'un numéro de série...

Dans ce petit monde de "fadas du transport", on s'écharpe facilement pour pas grand chose et les rancoeurs sont tenaces et souvent définitives. Leur problème est qu'ils sont tous persuadés d'être les meilleurs dans leur domaine et donc d'avoir toujours raison. Les ego sont surdimensionnés et les têtes ne passent plus dans le cadre des portes.

Ce qu'en pensait Joël Darmagnac : "Par exemple, à l'AMTUIR  (*)  où il y a toujours un volant de caractériels pour bousiller le travail des vrais et généreux bénévoles.

"Le drame c'est que par cupidité, les éditeurs s'arrogent le droit d'être en même temps leur propre "comité de lecture" ou "premier lecteur", moyennant quoi, s'impriment des livres ni faits ni à faire...La qualité de mon travail vient de ce que je m'y livre à fond, avec sérieux et réflexion en y mettant le prix ( recherches en archives par exemple) et sans y chercher un plaisir immédiat et de façade."

Joël Darmagnac raconte qu'il avait échangé 80 pages de courrier avec Georges Muller en 2002 pour tenter d'élaborer le projet de livre sur les trolleybus français. Le courant visiblement ne passa pas très bien.

Très pointilleux sur le moindre détail y compris sur les numéros de série, le projet de JD aurait pris des proportions énormes, un livre aurait pu atteindre facilement 3 000 pages ce qui était tout simplement inenvisageable. Le mieux est parfois l'ennemi du bien. JD voulait tout faire figurer, les plans de réseaux, les arrêts, les numéros de série des véhicules etc..etc et Georges Muller y mit très vite le holà.

Les relations se détériorèrent rapidement. G. Muller l'avait surnommé le "Yéti" quant à Joël Darmagnac, il avait également des propos peu amènes sur G. Muller.

Le "cas Muller" comme il disait : "c'est un homme qui a certainement d'indéniables qualités ( surtout en tant qu'ingénieur) mais comme amateur, c'est un vaniteux "pavaneur" et un imposteur !"

"Beaucoup de choses empêchent l'ingénieur de se comporter avec l'objectivité d'un historien : dans son quotidien professionnel, il a certes la satisfaction de piloter de grandes réalisations mais dans son obligation de collaborer avec les "politiques", il est aussi confronté à de multiples luttes d'influences, intérêts économiques, comportements maffieux, pollutions idéologiques et j'en passe !...En parlant ainsi je pense à l'un d'entre eux qui, dans son dernier livre, nous fait visiter le réseau de trams dont il est l'un des principaux responsables : l'aspect technique nous est décrit d'une manière certes irréprochable mais la génèse du projet nous est présentée d'une façon lisse et linéaire qui frise le ridicule; à l'en croire, rien n'a réellement posé problème, aucun dilemme, aucun arbitrage !

La conclusion qui s'impose au lecteur est que cet ingénieur a décrit le chemin de pétales de roses dont il avait rêvé..et complètement occulté les épines qui chaque jour, le désabusent ! "

Fin de la diatribe avec des allusions qui visent évidemment le livre de Georges Muller sur la création du réseau de tramways de Strasbourg : Génération Tram, Éditions Oberlin, Strasbourg, 2000 - L'année du Tram, Éditions Ronald Hirlé, Strasbourg, 1994

Le problème était peut-être à ce niveau, Georges Muller était un grand ingénieur avec des réalisations prestigieuses à son actif, dont les tramways de Grenoble et enfin la mise en place du réseau de  Strasbourg, il n'avait donc rien d'un amateur ni d'un dilettante.

Y avait-il une part de jalousie chez J. Darmagnac modeste employé des chemins de fer qui avait débuté au bas de l'échelle ? Probablement oui. Rajoutons des caractères bien trempés et des certitudes inébranlables et rien n'aurait pu améliorer les relations détestables qui existaient entre les deux hommes. Toute idée de réaliser un livre à deux tomba rapidement à l'eau, chacun continua son projet dans son coin.

Cependant, si Joël Darmagnac resta toujours à peu près seul dans son projet, Georges Muller sut s'entourer d'un grand nombre de collaborateurs  notamment grâce à son réseau de connaissances et à Internet. Il suffit d'en découvrir la liste au début de son livre où figurent environ 90  noms de contributeurs ( dont le mien avec une collaboration très suivie commencée par emails dès 2004).

Ainsi Georges Muller réussit au prix d'énormes efforts tout en étant de plus en plus affaibli par la maladie, à faire éditer son grand livre sur les trolleybus français qui sortit en librairie en avril 2017 alors que l'auteur décédé en décembre 2016, n'en vit que les dernières maquettes. Voir l'histoire sur la page dédiée à Georges Muller :  tram_strasbourg_Georges_Muller.htm. .

À cette nouvelle, il est évident que Joël Darmagnac fut extrêmement déçu et démoralisé d'avoir été coiffé au poteau sachant que son propre livre sur les trolleybus français, fruit de nombreuses années de travail et de minutieuses recherches , ne verrait jamais le jour. Son attaque cérébrale suivra de peu cette période.

Un caractère bien trempé :

Dire que Joël Darmagnac avait un sacré caractère, n'est pas lui faire injure. L'homme assez bougon, n'aimait guère la contradiction et il était du genre susceptible. Très conscient de sa connaissance encyclopédique en matière de transports urbains et de la qualité de ses recherches, mieux valait ne pas trop essayer de le contredire. Certaines relations entamées avec d'autres passionnés d'histoire des transports, tournèrent vite au vinaigre et se soldèrent par des ruptures définitives notamment avec l'AMTUIR, avec la rédaction de Charge Utile Magazine et avec bien  d'autres.

Un jour, après qu'il m'eut envoyé un article sur le prototype du CS 60 et que je l'en avais remercié à juste titre, il m'écrivit sur un ton de reproches : "J'ai été quelque peu déçu de la manière dont vous avez commenté le document que je vous ai envoyé avec mon précédent courrier : "Merci pour votre article sur le CS 60 très bien illustré " écrivez-vous; j'espère qu'après l'effort déployé pour aligner une telle phrase, vous avez quand même pu échapper à l'obligation de prendre un repos absolu et prolongé !..." Le coup de pied de l'âne est rude ! Ça c'était du Darmagnac tout craché.

S'ensuit alors son explication de texte : "En effet, d'abord il ne s'agit pas d'un article mais d'une "fiche" comme en dresse tout étudiant où la référence de chaque information est mentionnée entre crochets italiques. Il ne s'agit pas du CS 60 tout court mais du CS 60 N°1, le prototype....etc...etc J'aurais mieux aimé que vous me disiez si cette fiche vous a appris quelque chose, sucité des questions etc..."

Voilà un tout petit exemple de l'exigence du bonhomme avec un côté assez donneur de leçons.

Promesse non tenue :

Joël Darmagnac m'avait fait miroiter en août 2011 qu'il me fournirait une rare photo d'un trolleybus Oerlikon à carrosserie Decauville de Toulon avec une vue de 3/4 avant. Hélas il ne me l'a jamais envoyée. Il avait subordonné son envoi à sa participation à mon pot de retraite ce que j'avais bien entendu refusé. Il ne faut quand même pas exagérer. Voir ma page Oerlikon_Toulon_p1.htm. La seule photo dont je dispose me fut donnée par Georges Muller.

Son dernier courrier m'est parvenu le 31 janvier 2014 et ce fut la fin de nos échanges mais il n'y avait aucune fâcherie entre nous.

Conclusion :

Adieu cher Monsieur Darmagnac , vous avez été un fervent défenseur des trolleybus en France et vous m'avez beaucoup aidé grâce à vos excellents articles parus dans Charge Utile et aux courriers que nous avons échangés. Vous n'avez pas réussi à aller jusqu'au bout de votre rêve de publier un "atlas des trolleybus français" mais il faut espérer que vos documents ne seront pas perdus à jamais. J'espère de tout cœur que toutes vos archives pourront être récupérées et mises en lieu sûr et qu'elles seront un jour mises à la disposition des chercheurs et des historiens du patrimoine.

Vous méritiez bien plus d'éloges qu'un simple entrefilet dans le Midi Libre mais au moins celui-ci a-t-il eu le mérite d'exister. Ne pas vous rendre hommage aurait été une grande injustice.

Roland Le Corff le 27 janvier 2022

Copie d'écran d'après vidéo Youtube de Brigitte Berberian en octobre 2014.  - Joël Darmagnac.

 


Notes :

AMTUIR :  Association pour le Musée des Transports Urbains Interurbains et Ruraux, fort d'une collection de plus de 150 véhicules ( autobus, autocars, trolleybus, tramways) il est basé à Chelles (770 Seine-et-Marne).

Sources :  Le Midi Libre article publié le 28 novembre 2021 : " Joël Darmagnac nous as quittés". Facebook :  la Ligne Béziers-Neussargues -message d'Émile Cabirou (Sauvegarde du patrimoine ferroviaire sévéragais).

Interview de Joël Darmagnac par Iva Garo sur Youtube  : https://www.youtube.com/watch?v=7arIQD2HD4A , Vidéo réalisée par Brigitte Berberian en octobre 2014-  Correspondance échangée avec Joël Darmagnac

Georges Muller : Génération Tram, Éditions Oberlin, Strasbourg, 2000 - L'année du Tram, Éditions Ronald Hirlé, Strasbourg, 1994

Remerciements à Jean Capolini pour sa relecture amicale.