LES AUTOBUS STANDARDS PCM

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Les autobus standards Berliet PCM - PCMU  page 3

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2 )  Les modifications apportées aux PCM U pendant leur service à Nice :

Les 5 voitures de la première série n’ont pas connu de modification particulière pendant leur service à Nice de juin 1966 au premier semestre 1975. A part la modification de leur livrée, précédemment évoquée, ils sont restés semblables au jour de leur arrivée.  

Il semble qu’ils aient toujours été exploités à deux agents, sauf les dimanches et jours fériés,  José Banaudo relate que les lignes 4 et 5, sur lesquelles étaient affectés les PCM U sont passées à un agent respectivement les 21 mai 1975 et 22 juin 1976 (note 10) .

Sur les voitures de la deuxième série, numéros de parc de 121 à 132, quelques modifications eurent lieu par rapport à leur état d’origine :

-  outre la modification de leur peinture extérieure, dont j’ai précédemment parlé, certaines baies latérales ont  été remplacées. A l’origine, celles-ci étaient toutes à ouverture coulissante puis au début des années 70, on vit apparaître quelques fenêtres à imposte basculante alternant avec des fenêtres à ouverture coulissante, ce qui, au niveau esthétique, n’était guère seyant. Je ne peux apporter aucune explication concernant la raison de ces modifications.

   -  la 121 sera transformée par la condamnation de sa porte arrière, obligeant à monter par l’avant (note 11). À notre connaissance, les cabines receveur ne seront pas démontées et resteront dans les véhicules jusqu’à leur réforme, qui prendra effet entre 1976 et 1978.

La 3ème série est celle qui connaîtra le plus de transformations au cours de sa carrière d’une dizaine d’années sur le réseau niçois :  

.  tout d’abord, à partir de 1975, l’abandon du 2ème agent entraînera la suppression de la cabine  du  receveur, remplacée par un siège simple pour voyageur. Cette transformation intérieure sera effectuée en  en 1978 .

.  profitant de ces modifications, les voitures seront repeintes dans la nouvelle livrée, abandon du crème laissant place au blanc et bandes vertes . Les sièges seront tapissés, avec un beau tissu à dominante orange. Les montants intérieurs des  fenêtres seront aussi peints de la même couleur. Il semble que les 6 voitures de la série aient été concernées par ces transformations. Enfin, on peut noter que sur la 136, la porte arrière sera définitivement condamnée par le rajout d’une plaque de tôle couvrant les 4 vantaux.

La 133, qui occupait une place à part, on l’a vu, ne subira aucune modification par rapport à son état d’origine, hormis, au début des années 70, l’abandon de la bande crème sur le bas de caisse.

Notons enfin qu’en 1976, on rajoutera le chiffre 1 devant les numéros de parc des voitures, ainsi la 121 deviendra la 1121 et ainsi de suite. Cette modification avait été faite en raison du doublon qui aurait pu se produire avec la numérotation des PR 100 Berliet qui venaient d’être livrés à la compagnie et dont les numéros de parc commençaient par 100 etc.   

3 )  Les PCM U niçois à l’heure de la réforme :

Les 24 PCM U niçois ont tous été revendus après leur carrière aux TN, ce qui signifie qu’aucun n’a été radié pendant son service.   

Concernant la première série, c’est le 19 juin 1975 que ces cinq autobus ont rejoint le réseau lyonnais, les TCL (Transports en Commun de Lyon) ayant décidé d’acquérir une dizaine d’autobus d’occasion pour pallier, à court terme, l’augmentation du nombre de voyageurs sur ses lignes et l’immobilisation de plusieurs voitures en vue de leur transformation en self-service (note 12).

Arrivés dans la capitale des Gaules, ils subirent les transformations suivantes :

-  sur le plan mécanique, pose d’un ralentisseur électrique de marque Telma avec commande manuelle positionnée sous le volant.

  -  sur le plan de la carrosserie, ils recevront la nouvelle livrée des TCL (rouge en dessous de la ceinture de caisse et blanc au dessus). De plus, la girouette arrière n’étant pas utilisée à Lyon, le numéro de ligne sera indiqué sur une plaque fixée sur la face.

- à l’intérieur de la voiture, on notera le retrait de la cabine receveur remplacée par une banquette pour deux  voyageurs, et les modifications nécessaires pour l’exploitation en self- service. Les sièges en skaï de type « luxe» adopteront une couleur rouge foncé.  Ils seront prévus pour une implantation de 28 places assises et 70 debout.

Le véhicule portant le numéro de châssis 9 E 3 sera immatriculé 6101 FX  69 le 24 novembre 1975 et portera le numéro de parc 3201.

Le châssis 9 E 4 : 6102  FX  69 à la même date et le numéro de parc 3202.

Le châssis 9 E 5 : 6103  FX  69 à la même date et le numéro de parc 3203.

Le châssis 9 E 6 : 6104  FX  69 à la même date et le numéro de parc 3204.

Enfin le châssis 9 E 7 : 6105  FX  69 à la même date et le numéro de parc 3205.

Ces cinq voitures seront remisées pendant leur carrière lyonnaise au dépôt d’Audibert-Lavirotte, situé dans le 8ème arrondissement. Elles seront affectées à la ligne 2 (Gare de Vaise-Monchat), jusqu’en 1979. A cette date, seront réformées les 3204 et 3205 ; les 3201, 3202 et 3203 seront quant à elles affrétées pour les services scolaires jusqu’en 1980.  

On perd la trace de ces cinq voitures au moment de leur réforme, il semble certain qu’elles ont  toutes été détruites.     

Concernant les  deuxième série et troisième séries, ainsi que la 133, elles seront toutes revendues notamment à des sociétés d’autocaristes afin d’assurer des transports de personnels d’entreprises (note 13).

La réforme de la  2ème série débutera en 1976 pour s’achever en 1978, celle de la 3ème série s’effectuera entre 1978 et 1980. La 133 enfin ne sera revendue qu’en 1981 à la succursale de Renault Véhicules Industriels de Vénissieux, société qui désormais avait succédé à Berliet.

On perd la trace des ces voitures après leur réforme.

Notes :

10 José Banaudo, ouvrage précité volume 1, page 154.

11José Banaudo, ouvrage précité volume 2, page 297 -  

12 Jean-Paul Berthet et Éric Tourniquet, Un siècle de cars et bus en Lyonnais, page 70, éditions de l’association Car Histo Bus avril 2001.  

13 José Banaudo, ouvrage précité tome 2 p 297.

Auteur : Philippe Pérez

 

Roland Le Corff - Page créée le 26/01/2020  - Révisée le 05/05/2021